Ce mardi 20 mai 2025 à Ouagadougou, Wendlasida Constance Kaboré a procédé à la dédicace de sa toute première œuvre littéraire intitulée « Les Sept Harmattans ». Nouvelle écrivaine burkinabè, elle fait ainsi son entrée dans le monde littéraire burkinabè et africain.
C’est dans une salle du Collège Notre
Dame de Kologh Naaba pleine d’invités de tous âges, que s’est déroulée la cérémonie
de dédicace du livre « Les Sept Harmattans » de Wendlasida
Constance Kaboré.
Placée sous le patronage de Sœur Edith Sawadogo,
Directrice du Collège Notre Dame de Kologh Naaba et le parrainage de M. Evariste
Kaboré, Directeur de la Bibliothèque
nationale du Burkina Faso, cette cérémonie a été marquée par la lecture
d’extraits, une séance de dédicace, et des échanges avec le public.
Ce fut un moment de découverte, d’émotions et de
partage autour d’un recueil de 90 pages, constitué de 7 nouvelles. Comme des
harmattans, chaque nouvelle est poignante et pleine d’enseignement. L’auteure y aborde plusieurs maux actuels de
la société burkinabè, à savoir la sorcellerie, l’âpreté de la vie conjugale,
l’infidélité, le SIDA, les conséquences de l’aventure, la stérilité,
l’individualisme, la frivolité, la vocation, etc.
Ce recueil de nouvelles, non seulement
sensibilise sur ces maux de notre société mais aussi valorise et transmet des
valeurs africaines notamment burkinabè. En effet on y retrouve des éléments culturels
comme les proverbes écrits en langue mooré, les toponymes, et une référence à
plusieurs croyances mossi.
Après la lecture de quelques extraits, une
présentation du livre a été faite, résumant chaque nouvelle et un contenu
structuré comme suit :
1.
L’amitié tous
risques
2.
Le Dangérik
3.
Aissata
4.
L’humanitaire
5.
Mon
amour, Ma traitresse
6.
Ma profession
7. Silmandé ou le fruit de l’espoir
Parmi les invités d’honneur à cette
cérémonie, le préfacier du recueil et professeur certifié en lettres Dominique
Pandaré en prenant la parole a qualifié le recueil d’« œuvre d’une grande
maturité, un succès littéraire remarquable ».
En soutenant les propos du préfacier, Bernadette Dao, l’une des premières et célère écrivaine burkinabè, également invitée d’honneur à cette cérémonie, a montré une forte appréciation pour l’œuvre. Elle s’est exprimée en ces termes : « Ce ne sont pas seulement de nouvelles plumes qui émergent, ce sont de très belles plumes ».
En poursuivant son discours, l’écrivaine
n’a pas manqué d’encourager et démontrer son soutien pour les jeunes plumes
féminines telles que W. Constance Kaboré qui s’essaient
brillamment à la littérature : « Pour un coup d’essai, c’est un coup
de maître et une œuvre de belle facture », a-t-elle félicité.
Les deux écrivaines étant des fruits
du Collège Notre Dame de Kologh Naaba, Bernadette Dao a vivement invité les
filles du collège à ne pas cacher leurs talents d’écriture à leurs encadreurs
qui pourront les aider à parfaire leur style. Ainsi à l’image de la nouvelle écrivaine, elles pourraient devenir des auteures dans quelques années. En effet,
passionnée d’écriture depuis son jeune âge, W. Constance Kaboré réalise enfin un rêve qu’elle a nourrit
au fil des années en écrivant sans relâche des histoires dans des cahiers de
façon manuscrites.
La cérémonie s’est achevée avec la dédicace symbolique d’un livre offert à Bernadette Dao.
Pour tous les
amoureux de la lecture, « Les Sept Harmattans » est disponible à la
librairie Mercury située à la ZAD, au prix de 4 000 FCFA.
Plein succès à l'œuvre !!