Etant mossi et fière de l’être c’est assez normal mdr.
Etant enfant j’ai beaucoup aimé ‘’ Gandaogo’’ et
"Rosalie" qui ont été d’ailleurs selon moi ses plus grands tubes. Il
y a eu aussi "Adjaratou" et
"Munafika" qui sont tout aussi bien appréciés par d’autres fans. Vous
savez les gouts et les couleurs…Ecoutez plutot :)
C’est avec une pointe
de nostalgie que son fils Athanase
Ouedraogo a pris le soin de lui rendre un hommage sur sa propre page
facebook quelques jours plutot en postant ceci
Membre actif du groupe panafricain "Bozambo" et auteur de plus d'une dizaine d'albums, Georges Ouédraogo a réalisé plusieurs concerts nationaux comme à l’international en solo ou en compagnie de ses groupes musicaux.
Je vous fais lire une biographie tirée de la page Facebook de la Fondation Georges Ouédraogo
« Tout a commencé vers 1947 dans le petit village natal
de GOGO, département de KOMSILGA, province du BAZEGA/BF
L’aventure prit fin le 02/02/12 à 03h20mn à Ouagadougou/BF
L’aventure prit fin le 02/02/12 à 03h20mn à Ouagadougou/BF
Dès son jeune âge, Georges OUEDRAOGO prend gout pour la
musique et abandonne l’école. Sa mère essaie de le dissuader. Elle le confie à
son oncle, un menuisier installé à Ouagadougou. Le jeune enfant se contente de
côtoyer les groupes musicaux ou il s’initie à la tumba au « Tiko Tiko Bar »
avec l’orchestre Antonio et ses « Tcha Tcha Boiys » avant de se rendre à Bobo
Dioulasso en 1965 au Volta Jazz. Là-bas, il est engagé comme tumbiste
s’intéressant de temps à autre à la batterie. Il y compose sa première chanson
en 1967, découvre en lui des capacités naissantes et prend le train pour la
Côte d’Ivoire en 1969. Georges Ouédraogo débute au Quartier Latin à Abidjan
sous les conseils du trompettiste Fax Clark, devient un grand batteur et
rejoint les « Free men » d’Abidjan. En 1971, il est engagé par le « New System
Pop » d’Abidjan.
En 1973, Jimmy Hyacinthe l’invite à se joindre à lui et à Rato Venance pour créer le groupe BOZAMBO. Le groupe demeure en Allemagne pendant trois ans et joue dans les meilleurs shows, festivals, Night-Clubs à la mode. Ils sortent leur premier 30 cm en 1976 à Paris.
Un malentendu aboutit en 1977 à la rupture du groupe BOZAMBO. Georges OUEDRAOGO reste fidèle à la maison de disques Safari-Ambiance, fait cavalier seul et met en valeur son don inné. Il rentre au Burkina Faso précédé d’une réputation de digne fils et d’authentique représentant de la musique burkinabé à travers le monde.
Georges Ouedraogo fait le plein dans tous les concerts. Il sort plusieurs disques et fait l’unanimité sur sa compétence.
Les fans qui critiquaient son retour définitif au pays natal commençaient à avoir raison, eux qui le suppliaient d’évoluer ailleurs parceque les conditions qui garantissaient son succès n’existaient pas.
Bobo Dioulasso, je veux retourner un jour. Les gens d’ici sont toujours tristes, je voudrais leur offrir ton soleil", avait chanté Georges Ouedraogo sur son album Gnanfou Gnanfou, paru en 1978, telle la complainte d’un exilé en Occident. C’est dans cette même ville située à 350 kilomètres au sud-ouest de la capitale Ouagadougou que le musicien a donné son dernier concert, le 26 janvier, une semaine avant son décès. »
Merci Gandaogo, merci homme intègre !!!
Ouah vibrant hommage, par cet article on y entrevoit la joie, l'amour, le goût de la musique de notre terroire que cet artiste Burkinabè a placé dans le cœur de plusieurs mélomanes du pays des Hommes Intègres. Sans omettre la déception de ne pas voir le #GandaogoNational sur des plateaux de renoms à l'international depuis son retour. Mais nous t'oublierons pas. Wend La Yabrama Malga Rengtoré, Y Siikib a Mitiba Sounya. #Avis_perso_LP3
RépondreSupprimerEffectivement, pour son talent il aurait du/pu faire plus ''bruit'' mais très souvent les musiciens ne recherchent pas forcément la célébrité mais plutot une empreinte à laisser. Et selon moi Georges O. l'a fait. Wend na malga régtaoré.
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